Extraits de "L'Impératrice nue ou la grande fraude médicale"

hans_ruesch


Avant-propos de l’éditeur (pages 12 et 13)

Un dossier impressionnant qui a nécessité de la part de son réalisateur des années d’observations strictes sur ce qui trompe le monde dans le secteur de la santé par l’expérimentation de « médications » chimiques sur les animaux et…sur les humains. Il fallait un auteur incorruptible et courageux pour oser pénétrer de front dans le monde de cette pseudo-recherche et, parfaitement documenté, il s’agit maintenant d’ouvrir les yeux du consommateur de santé endormi.

Il met en évidence le fait que les médecins et leurs professeurs sont trompés dans leurs formations, alors que les uns et les autres, mus par des sentiments honnêtes, sont convaincus de la validité de leur « savoir » qui devrait, logiquement, avoir un impact sur le bien-être sanitaire de l’humanité.

Tel un serpent __ comme celui du caducée, emblème des professions médicales __ une super-puissance s’est infiltrée insidieusement dans le monde de la santé pour déformer la doctrine hippocratique à des fins de… spéculation monétaire. L’industrie pharmaceutique est, notamment, sous sa dépendance. Pour cette dernière, le malade est une aubaine. C’est une opportunité à exploiter par ceux qui ont des dollars à la place des yeux. Le mot d’ordre transmis aux médias devenus complices, est de rester discret sur ce qui se passe réellement dans les « laboratoires de recherches » et comment convaincre le malade qu’on va tout faire pour l’en sortir…

Le Consortium de la chimie, de la médecine et de la vivisection, occupe aujourd’hui une place beaucoup trop considérable. Ce dernier secteur est tellement important qu’il ne peut que provoquer un malaise moral et une sérieuse remise en question chez les chercheurs intègres qui sont parvenus à pénétrer dans les coulisses de ce type de « recherche ». Et cela provoque un schisme dans le monde médical avec quatre tendances :
– Ceux qui choisissent la collaboration, parce qu’il faut bien vivre… Pour ces derniers, quelle aubaine de « gagner sa vie » en laissant libre cours à ses bas instincts en torturant des êtres démunis, et ce, sous une étiquette de « chercheurs ».
– Ceux qui préfèrent rester dans l’ignorance et, de la sorte, continuent à avoir, comme dans les religions, une confiance aveugle en leurs « maîtres ».
– Ceux qui, témoins de la perdition de la médecine officielle par le manque de respect des grandes lois de la Nature enseignées par Hippocrate, ne font plus confiance en l’éthique médicale. La plupart de ces derniers __ et ils sont de plus en plus nombreux __ s’orientent vers une médecine digne de porter ce nom avec encore la crainte __ comme au temps de l’Inquisition __ de se voir attirés au ban des accusés sous l’inculpation d’ « hérésie médicale ». Mais heureusement, les temps changent ! Les mentalités aussi !
–- Ceux qui ne savent pas encore.
Ce n’est pas seulement à ces derniers, mais surtout au grand public, que ce livre s’adresse.
Hans Ruesch explique pourquoi cette recherche fallacieuse, qui n’a évidemment rien à son actif dans les progrès de la santé, fonctionne encore. Ses œuvres courageuses ne peuvent être ignorées !

Le lecteur comprendra rapidement pourquoi la recherche médicale vraie ne peut s’investir davantage dans le domaine de la prévention. C’est là que l’on trouve des causes telles « environnementales », « nutritionnelles », « iatrogènes »… ! Les chercheurs qui s’efforcent de trouver les causes de déséquilibres de santé (recherches peu coûteuses), comme tous ceux qui sont en recherche de « vrai », participent au déshabillage de cette « Impératrice » dont il est question dans les pages qui vont suivre.  Godefroid


(page 14)

…. Spéculant sur l’ignorance et sur les souffrances d’innombrables personnes, sur leur peur constante de la douleur et de la maladie soutenue par les mass medias, cette pseudoscience a créé l’illusion qu’elle détiendrait des pouvoirs mystérieux et illimités dont le salut de l’humanité dépendrait. C’est ainsi que les peuples de l’hémisphère occidental se sont prosternés avec crainte et servilité à ses pieds, s’en faisant l’image d’une déesse omnipuissante d’une beauté insurpassable, vêtue d’or et de brocart, ne pouvant être contemplée par le commun des mortels sous peine d’aveuglement. Mais s’ils avaient le courage de le faire, ils découvriraient que leur impératrice est toute nue et horrible à voir.
De « Expérimentation animale : « Honte et échecs de la médecine »



Préface (page 15)


« … le résultat de mes études et recherches faites en Europe et en Amérique me convainquit que la Médecine Moderne tellement vantée est devenue elle aussi une victime de la révolution industrielle qui lui a fait oublier le savoir et les idéaux d’Hippocrate dans sa chasse effrénée au pouvoir et à la richesse…

…Mais comment s’explique que, malgré sa flagrante cruauté et la série de faillites dont quelques unes de proportion désastreuse qui ont accompagné toute l’histoire de la vivisection, celle-ci n’ait pas encore été abolie ? La raison fondamentale est que tant qu’on considère légalement valide cette expérimentation avec le but d’en extrapoler les résultats sur l’homme, l’industrie pharmaceutique se trouve fournie d’une irremplaçable courroie d’accélération pour la commercialisation de ses médicaments. Qu’ils soient dangereux ou non, voire mortels, est secondaire. Le commerce avant tout !  Comme méthode de recherche médicale, la vivisection (on comprend par ce terme toutes les preuves létales ou stressantes faites sur l’animal, même si elles ne sont pas cruentées) est irremplaçable parce qu’elle donne d’habitude des réponses ambigües ou vagues qui, de la sorte, peuvent être interprétées comme on veut, ce qui est contraire à une méthode qui se veut scientifique. Somme toute, il s’agit d’une affirmation autoritaire dont les seuls interprètes accrédités sont les représentants de l’industrie pharmaceutique. C’est un fait très grave en considérant que, dernièrement encore, un important fonctionnaire de l’Organisation Mondiale de la Santé, Jonathan Quick, a déclaré que Les multinationales de la Pharmaceutique sont la majeure force politique et économique de notre société.

En fait ce sont elles, en collusion avec la politique, qui empêchent que la vérité sur la prétendue recherche médicale soit généralement connue…

…  « pour que le Mal triomphe, il suffit que les bons ne fassent rien ». Evidemment, le monde est trop plein de bons.
Me rendant compte qu’il ne serait facile dans aucun pays de trouver un éditeur pour un livre comme IMPERATRICE NUDA, je le proposai avant tout à ceux qui avaient publié avec succès mes romans. Ils étaient parmi les plus importants du pays. En Allemagne, c’était Rowohlt, Ullstein, Tauchnitz, Fischer. En Angleterre, Collins, Hutchinson, New English Library. En France, Albin Michel, Laffont, Calman-Lévy. Tous, je dis bien tous, le rejetèrent sans aucune considération (…). De même que les éditeurs moins importants auxquels je le proposai par la suite. C’est pourquoi mes lecteurs français ont dû attendre une vingtaine d’années pour pouvoir lire ce nouvel ouvrage.